Le 30 juin prochain, le tarif réglementé de vente (TRV) de gaz prend fin. Les consommateurs concernés basculeront sur une offre de leur fournisseur historique (Engie).

Pour rappel, près d’un quart des ménages consommateurs de gaz (chauffage, eau, chaude, cuisson) sont encore sous le tarif réglementé. Cela représente près de 2,5 millions de foyers selon le dernier recensement d’avril. C’est sans compter les quelques 3 millions de ménages souscrivant à des offres de marché indexées sur les TRV.

Le 1er juillet prochain, les consommateurs qui n’ont pas changé d’abonnement et qui sont encore au tarif réglementé basculeront automatiquement vers l’offre Passerelle d’Engie.

Cette offre, se rapprochant du régime TRV, sera valable sans date limite et résiliable sans frais. Comme pour le TRV gaz, son tarif évolue chaque mois suivant un indice préconisé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). 

Attention, l’offre est réservée aux clients qui seront encore au TRV gaz au 30 juin 2023 ! (pas pour les autres) Le prix indicatif de l’offre Passerelle applicable en juillet est maintenant connu et se situe 19% en dessous du tarif réglementé gelé par le bouclier tarifaire.

La CSF conseille aux familles de comparer les offres des différents fournisseurs d’énergie sur le comparateur indépendant du médiateur de l’énergie (disponible librement sur internet).

Par ailleurs, nous alertons les consommateurs sur les offres trop alléchantes de fournisseurs alternatifs. Le prix ne doit pas être le seul critère de décision pour choisir son fournisseur d’énergie !

ll est important de prendre le temps de comparer les offres et de ne pas se précipiter afin de trouver la solution la mieux adaptée à ses besoins (prix fixes ou variables, crédibilité du fournisseur, indexé sur l’indice des prix de la CRE, énergies renouvelables, etc).

La CSF reste disponible auprès des familles et des consommateurs pour d’éventuelles questions sur ce nouveau cap à passer, qui peut être déstabilisant de prime abord.


COMMUNIQUE DE PRESSE / Format PDF


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Elsa Cohen . Secrétaire Confédérale | Secteur Consommation . Économie
ecohen@la-csf.org 06.52.25.17.84
Antoine Tirot . Chargé de Mission | Secteur Consommation . Economie
atirot@la-csf.org 07.49.35.31.65

Le projet de loi Kasbarian sur « l’occupation illicite des logements » a été voté en seconde lecture à l’Assemblée Nationale le 14 juin dernier.

Ainsi, un locataire qui n’aura pas trouvé de solution pour se reloger devra s’acquitter d’une amende de 7 500 euros, même si sa dette locative est due à un accident de la vie (maladie, chômage ou divorce). Alors que le nombre d’offres locatives dans le privé a baissé de moitié et que les congés pour vente à Paris n’ont jamais été aussi nombreux, selon une dernière enquête de l’ADIL, ce sont des centaines de milliers de familles qui pourraient entrer dans une spirale de précarité.

Sachant que 75 % du patrimoine locatif privé parisien est classé en E, F, G, nous ne sommes qu’au début d’une vague de congés entrainant la précarisation des locataires.

En raccourcissant les délais d’instruction des dossiers permettant la prévention des expulsions, et en limitant les moyens de maintien dans les lieux, le texte criminalise la pauvreté et renforce la précarité.

La CSF appelle de ses vœux à un sursaut du Conseil Constitutionnel pour rejeter ce texte, critiqué à l’ONU pour bafouer le droit élémentaire des locataires à se loger dans la dignité.

La CSF revendique le gel des loyers, la suspension des congés pour vente pour les logements classés E, F, G, un contrôle renforcé des logements Airbnb ainsi qu’un budget à hauteur de besoin pour la rénovation énergétique des logements et la production de logements abordables.


Communiqué de Presse / Format PDF


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Romain Biessy . Secrétaire Confédéral | Secteur Habitat . Urbanisme
_ rbiessy@la-csf.org
_ 06.95.13.05.29

Elodie Fumet . Chargée de Mission | Secteur Habitat . Urbanisme
_ efumet@la-csf.org
_ 07.49.85.12.34

Lors de la restitution des travaux de la Convention Nationale de la Refondation Logement du 5 juin, Elisabeth Borne, a présenté le plan gouvernemental.

De l’avis de tous les rapporteurs des commissions et des participants à ces travaux, ce plan ne propose aucune mesure forte pour enrayer la crise du logement alors que 2,5 millions de personnes sont inscrites sur la liste des demandeurs de logements sociaux. En 2023, le nombre de constructions de logements HLM sera encore insuffisant puisqu’on s’attend à 80 000 nouvelles constructions sur les 125 000 promis.

Le gouvernement renonce à mettre en place des mesures de régulation du marché, que ce soit sur l’encadrement des prix du foncier ou sur les meublés touristiques type Airbnb, alors que les travaux du CNR avaient mis en exergue ces deux sujets.
La limitation du dispositif Pinel et du prêt à taux zéro satisfait l’économie budgétaire voulu par le gouvernement. Dans le même temps, celui-ci impose aux bailleurs sociaux de racheter les invendus des promoteurs immobiliers à hauteur de 47 000 logements, comme cela fut le cas lors de la crise des Subprimes en 2008, avec aucune assurance sur la qualité du bâtit habituelle dans le parc social.

Seule l’extension des bénéficiaires de la garantie Visale apporte un début de réponse aux conséquences de la crise du logement pour des millions de foyers qui peinent à se loger dignement.

La CSF observe avec la plus grande inquiétude la suspension du versement au Fonds National des Aides à la Pierre par les bailleurs sociaux afin de les soulager financièrement, sans annoncer la compensation de cette mesure. Il est à craindre que les montants consacrés aux Aides à la pierre deviennent totalement anecdotiques avec comme première conséquence une augmentation des loyers ou une réduction des surfaces pour atteindre l’équilibre économique des nouvelles productions HLM.

La CSF appelle le gouvernement à prendre des mesures de régulation du marché immobilier privé et à financer à hauteur de besoin la production et la rénovation du parc social et privé.


Communiqué de Presse / Format PDF


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Romain Biessy . Secrétaire Confédéral | Secteur Habitat . Urbanisme
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Elodie Fumet . Chargée de Mission | Secteur Habitat . Urbanisme
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Une nouvelle émission de CONSOMAG avec La CSF est disponible sur le site de l’INC.
Expliqué dans l’émission par Antoine TIROT, Chargé de mission ‘CONSOMMATION’ à La CSF et présenté dans le texte de l’INC ci-après.

Pour consulter la vidéo sur le site de CONSOMAG : ‘Compte nickel : ce qu’il faut savoir


Bonjour, j’ai entendu parler du compte nickel, qu’est-ce que c’est ?

Le compte Nickel se définit comme un service bancaire alternatif français ouvert à tous (même aux interdits bancaires), à partir de 12 ans et sans condition de revenus.

Le compte Nickel donne accès à une carte bancaire, permettant de payer, de faire des retraits sur tous les distributeurs automatiques de billets. Avec ce compte, vous pouvez aussi émettre ou recevoir des virements et des prélèvements.

En revanche, aucun découvert n’est autorisé et aucun chéquier ne vous sera remis.

Quelles sont ses autres spécificités ?

L’ouverture de ce compte peut se faire, soit directement chez un buraliste, soit dans un point partenaire Nickel. Vous pouvez aussi commencer la procédure en ligne sur le site dédié ou via l’application, puis vous rendre au bureau de tabac partenaire pour finaliser l’ouverture du compte.

Pour cela, il vous suffit d’avoir une carte d’identité ou un passeport en cours de validité et un numéro de portable. Ces 2 éléments permettent de créer un dossier client qui vous donne droit à une carte bancaire Mastercard directement active et à un RIB français, afin d’émettre et de recevoir gratuitement des virements.

Pour cela, il faudra vous acquitter pour la formule d’entrée de gamme de la somme de 20 euros, sachant que tous les ans à la date anniversaire de l’ouverture de votre compte, un abonnement de 20 euros vous sera également facturé.

En effet ! De plus, il faut savoir que la carte associée au compte est une carte sans découvert autorisé, ce qui signifie que votre compte doit être suffisamment provisionné, sinon l’opération vous sera refusée. Cela a un avantage : vous ne risquez pas de vous retrouver à découvert et de payer des agios ou commissions d’intervention.

En revanche, la plupart des opérations sont payantes, notamment celles qui permettent de recharger son compte.

C’est exact. Par exemple, si vous déposez des espèces sur votre compte chez le buraliste, cela vous coûtera 2 % du montant déposé. Et si c’est un chèque que vous déposez, cela vous coûtera 3 euros.

Toutefois, l’alimentation du compte par virement est gratuite.

Si vous retirez des espèces, c’est également payant, soit :

0, 50 euros chez le buraliste (après 3 retraits gratuits/mois),
1,50 euros pour les retraits sur un distributeur en France et dans les pays de la zone euro. Ailleurs, la commission s’élève à 2, 50 euros.

Active, depuis 1946, dans les quartiers, au plus près « des » familles, dans toutes leurs diversité, pour défendre leurs intérêts dans tous les domaines, La CSF promeut une conception de « la » famille ouverte, solidaire, fédératrice et tolérante, à l’opposé de celle, excluante et clivante véhiculée par la Manif pour tous. La Confédération Syndicale des Familles dénonce donc la confusion que cette organisation génère en annonçant se présenter sous la marque « Le Syndicat de la famille » et s’oppose à son utilisation fallacieuse de la marque « Le syndicat de la famille ».

Après avoir, en 2015, choisi le statut de parti politique, la Manif pour tous, en se présentant comme un syndicat, tente une opération de marketing qui ne correspond ni à son objet initial : l’opposition au mariage pour tous, ni à ses options fondamentales : vision rétrograde du modèle familial et de la société que La CSF combat.

Indépendante de tous partis et mouvements politiques, la Confédération Syndicale des Familles poursuivra ses actions de soutien pour et avec les familles, dans leur pluralité, à tous les niveaux et jusque dans les quartiers populaires, dont elle est issue. Elle continuera à les représenter auprès de très nombreuses institutions et services publics (CNAF, HCFEA, Défenseur des droits, organismes de logement social, établissement de santé, établissement scolaires…) au sein desquels elle siège. Elle assurera toujours avec vigueur leur plaidoyer et portera les revendications « des » familles auprès des décideurs français et européens.

La CSF est membre actif du mouvement familial français qui comprend différentes tendances représentées au sein de l’UNAF dont la Manif pour tous ne fait pas partie. La CSF est aussi membre de la COFACE pour défendre les familles dans leurs diversités au niveau européen.

Vous tous qui partagez notre vision du fait familial : nous faisons tous partie d’une famille, quelle que soit sa composition, ses origines et souhaitez militer pour une politique familiale ambitieuse, universelle et progressiste, venez en nombre nous rejoindre : https://www.la-csf.org/adhesion/


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Jacques Lamazouade
Benoit Menard
06 73 20 30 73
contact@la-csf.org

En janvier dernier, La Confédération Syndicale des Familles lançait une enquête « Alimentation et pouvoir d’achat » vers les familles sur l’impact de l’inflation sur les habitudes d’achat et de consommation alimentaire.

Les résultats de cette enquête permettent d’en savoir plus sur l’adaptation des familles face à l’augmentation des prix des produits alimentaires et autres biens essentiels.

Nos revendications fortes restent centrées autour de la garantie d’accès à une alimentation saine, variée et de qualité à tous qui doit être revendiqué comme un droit essentiel.

L’impact majeur de l’inflation sur les habitudes de consommation des familles est que ces dernières se tournent vers des produits « premiers prix » qui sont souvent de moins bonne qualité nutritionnelle, et évitent les produits frais, plus chers, comme la viande, le poisson ou encore les fruits et légumes.

Les familles s’adaptent en achetant moins en quantité et en gaspillant moins, ce qui peut, à première vue, être une bonne chose. Cependant, on voit dans le même temps que 40 % des familles déclarent avoir dû renoncer à des achats alimentaires pour pouvoir payer d’autres dépenses prioritaires (factures d’énergies, loyers) et 37 % d’entre elles déclarent « manger tout juste à leur faim ou ne pas manger à leur faim » ce qui est conséquent et difficilement acceptable.

Les efforts effectués par les familles sont incontestables et l’enquête montre le poids des dépenses contraintes sur le budget et la vie quotidienne des familles qui s’organise autour.

Si le contexte inflationniste perdure, de nombreuses familles ne pourront pas poursuivre ces efforts et c’est toute l’organisation des dépenses familiales quotidiennes qui continuera à se déteriorer, entrainant des conséquences énormes et parfois mal mesurées (précarisation, anxiété et troubles de santé afférents, impacts sur les relations familiales, sociales, professionnelles, sur la scolarité, …).

En visite au congrès du syndicat agricole de la FNSEA, ce jeudi 30 mars, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau a annoncé sa volonté de revenir sur l’interdiction du S-Métolachlore, un herbicide agricole très utilisé dans les cultures de maïs et de tournesols.

Pour rappel, le 15 février dernier, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) avait engagé le processus d’interdiction à la vente de l’herbicide S-Métolachlore, suspecté d’être cancérigène et perturbateur endocrinien par l’Agence européenne des produits chimiques (Echa). « L’Anses n’a pas vocation à décider de tout, tout le temps, en dehors du champ européen et sans jamais penser les conséquences pour nos filières » raconte Marc Fesneau. Or, ce produit chimique potentiellement dangereux contamine l’eau potable et les sols, et présente des risques pour la santé humaine et animale.

La proposition de revenir sur la décision de retrait de certains usages du S-Métolachlore semble donc bien guidée, en premier lieu, par l’intérêt économique des « filières » agricoles là où l’on attendrait des Pouvoirs Publics, (normalement au service de l’intérêt général), une priorisation de la protection de la santé des populations et de l’environnement !

La CSF demande aux autorités compétentes, celles qui restent conscientes de leurs responsabilités, de leur place et de leur rôle pour la collectivité, d’interdire la réintroduction du S-Métolachlore dans certaines pratiques agricoles et d’investir plutôt dans des pratiques agricoles durables innovantes et respectueuses de l’environnement.

La CSF ne peut accepter que la protection de la Santé des familles et des consommateurs soit bradée au profit des intérêts économiques de quelques-uns, fussent-ils puissants en termes de lobbying. Ce sont des pratiques d’un autre âge. Attention à ne pas se tromper d’époque ! Les consommateurs d’aujourd’hui ne l’acceptent plus !

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Elsa COHEN . Secrétaire Confédérale . Secteur Consommation
ecohen@la-csf.org . 06 52 25 17 84

Antoine TIROT . Chargé de mission . Secteur Consommation
atirot@la-csf.org . 07 49 35 31 65

Sylvie BRUAND . Responsable politique . Secteur Santé
bruand.sylvie@bbox.fr . 06 30 55 14 55


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